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Patrick Béguinel

Patrick Béguinel

des textes courts, des chroniques, des nouvelles : mon univers...


Fin d'année, l'heure du bilan !

Publié par Patrick Béguinel sur 31 Décembre 2017, 11:09am

Fin d'année, l'heure du bilan !

Bien que la plupart des six milliards et quelque d'individus peuplant notre planète s'en foutent royalement, de même que les dizaines de millions de facebookien(ne)s, je m'en vais vous livrer mon petit bilan personnel et très subjectif sur cette année 2017 qui a décidé de s'achever un dimanche soir, ce qui signifie, bêtement, que la nouvelle année commencera comme un lundi. Un présage ?

 

Du coup, je vais viser le bilan positif de cette année s'achevant. Je vais laisser les procès et coup de poignard reçu entre les omoplates au vestiaire, tentant de les oublier comme on peut oublier de payer ses factures. Cette année commença comme toutes les autres, par des bonnes résolutions. Celles-ci reposaient en grande partie sur celles non tenues de l'année précédente, agrémentées de nouvelles qui ne seraient pas tenues non plus. Ce grand cirque à au moins le mérite du comique de répétition.

 

Néanmoins, une de ces résolutions non tenues m'a pesé. Il s'agit de celle d'écrire plus, et surtout mieux. Si l'on excepte les quarante milles chroniques de disques/livres/spectacles/expos que j'ai pu rédiger avec ma parfaite impartialité et une objectivité plus que relative, je veux parle ici de la véritable écriture que je n'ai pu développer cette année. Cette écriture, c'est celle qui conte des histoires, qui a un sens, aussi caché soit-il. Je pourrai me cacher derrière un manque de temps évident, mais cette excuse bidon n'en est pas une (d'excuse tout court). Le temps, je l'ai, c'est l’énergie qui me manque. Le temps je l'ai, c'est ce que j'en fais qui est en cause. Après mes journées de travail, je n'ai qu'une envie, souffler, récupérer, dormir, buller. Sûr que comme ça, aucune histoire ne peut s'écrire, naître ou s'achever. Elle reste coincée dans un petit coin du cerveau jusqu'au moment où la tumeur devient trop importante et qu'elle doit être expulsée sans autre forme de procès sur quelques lignes mal dégrossies ou sur une feuille blanche inhospitalière.

 

Inutile de dire que cette bonne résolution reviendra en 2018, et qu'elle ne sera pas tenue... Ou peut-être que si finalement, vu que j'envoie balader ce boulot de taré qui me pompe jusqu'à mes kilos superflus. Si je ne dois retenir qu'une seule chose positive de ce taf de préparateur de commandes, c'est que durant l'espace de sept heures journalières (et quelque 8 tonnes en moyenne de marchandises déplacées et dix kilomètres parcourus entre les allées de l'entrepôt), j'ai eu l'occasion de faire quelques rencontres plus que sympathiques. Ces gars avec qui j'ai bossé et partagé des moments de rire ont rendu ce temps de labeur ingrat un peu plus supportable. Une petite pensée pour eux que je quitterai à la fin de mon CDD, le 21 janvier.

 

Deux mille dix-sept aura vu l'arrivée au monde d'un petit être exceptionnel, mon quatrième enfant, mon troisième garçon, Joshua. Sa petite frimousse, son joli regard rieur, ses petites mimiques adorables sont pour moi une source de joie inégalable. Si ce petit être est aussi exceptionnel, c'est sans aucun doute parce que sa maman l'est tout autant, malgré la virulence de sa dénégation. Oui, mon amour, tu es exceptionnelle, et je ne dis pas ça juste pour ta beauté qui m'éblouit, ni parce que tu es l'élue de mon cœur, mais juste parce que tu es une étoile, tu irradies d'amour, d'intelligence et de talent. J'ai déjà bien grandi auprès de toi, mais je n'ai pas encore fini cette croissance. Tant que tu seras à mes côtés, je ne cesserai de m'épanouir, de m'émouvoir, de ressentir la beauté de ce qui m'entoure. Merci pour tout et pour cette première année de mariage réussi.

 

De cette année, je ne retiendrai pas la bêtise des journalistes, les élections diverses et variées ayant menées à des présidents quelconques et avariés. Je préfère retenir ce qui m'a nourri, en dehors de ma femme et des mes enfants (y compris Saba). Ce qui m'a nourri, c'est d'avoir suivi l'évolution de certains vieux copains via facebook (Laurent, Magalie). Où ils sont aujourd'hui en ayant eu le même diplôme que moi est assez fascinant. Bon courage à vous !

 

Ce qui m'a nourri, ce sont les nouvelles rencontres, même si elles ne débouchent nullement sur une amitié ou autre. Elles m'ont apporté un nouvel éclairage sur ce qu'est la vie en général, et c'est déjà pas mal.

 

Et puis, ce qui m'a nourri, plus que par-dessus tout (je sais, c'est très lourd comme phrase, comme syntaxe etc.. mais comme personne ne lira je m'en fiche, je fais comme je veux), c'est la culture, la musique et la littérature en particulier (le ciné, plus le temps d'y aller, les expos, trop peu vues cette année, hormis celle de Picasso, à Landerneau, que j'ai pu chroniquer sur Burn Your Life). Si je ne devais retenir qu'un seul roman, lu cette année, le choix serait particulièrement dur car deux/trois m'ont véritablement touché, pour des raisons diverses. Si j'ai déjà pu en chroniquer deux, la lecture du troisième et tout juste achevée. C'est donc lui, dont le souvenir est le plus frais dans ma mémoire, que je nommerai comme livre de l'année : il s'agit de « Celui qui va vers elle ne revient jamais », de Shulem Deen. Le récit autobiographique de cet ex-juif hassidique ultra-orthodoxe, ayant appartenu à la communauté Skver, banni pour hérésie, ayant été séparé des ses cinq enfants juste parce qu'il a remis en question la religion qui était la sienne, est à proprement parlé bouleversant, en plus d'être superbement écrit. Vous pouvez le trouver aux Éditions Globe.

 

Question musique, je ne peux m'arrêter à un seul disque. Je citerai les 3 qui m'ont accompagné durant cette année. Il y a tout d'abord All Was Bright des Bumpkin Island, groupe breton dont l'univers sonore ne cesse de s'affiner. Vient ensuite l'album Sons Of Love de Thomas de Pourquery/supersonic. Sorti en 2016 mais découvert cette année seulement : il fut une déflagration jazz incroyablement moderne, aux couleurs folles et à l'énergie communicative. Enfin... la troisième place est dure à définir. Tant de disques écoutés, tant qui m'ont plus... Une petite place pourrait être faite à chacun d'entre eux, mais une tendresse particulière pour deux se dégage. Il y a celui de Jon And Roy, The road ahead is golden, folk au son chaleureux à déguster auprès d'un bon feu de cheminée, et Lillies, de Mélanie de Biasio, à la voix envoûtante, oscillant entre pop et mélodies jazzy... Je vous laisserai choisir pour moi le troisième.

 

Voilà, j'en ai terminé avec mon petit bilan personnel hyper subjectif, et hyper peu intéressant aussi j'imagine. Merci de m'avoir lu quand même. Et à mes amis, qui se reconnaîtront même si je ne les ai pas vus depuis un moment bien qu'habitant à une heure de chez moi, à ma famille proche, ainsi qu'à mes cousins cousines oncles et tantes proches aussi, je vous aime. Bises à tous et joyeuses pâques !

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